Mon camino primitivo, septembre 2015

Mon camino primitivo, septembre 2015

13 septembre 2015 : de San Juan de Villapanada à Salas

Après un séjour matériellement un peu folklorique (nous étions quand même quatre à coucher sur des matelas alignés par terre, avec le linge qui tentait désespérément de sécher sur un fil au-dessus de nous, c'est toujours mieux que sous la pluie!), c'est une plus courte et plus facile journée qui m'attend aujourd'hui: 18kms jusqu'à Salas! 
La météo semble tristounette, il pleut et on annonce de la pluie! Le ciel est plein d'eau et les nuages naviguent partout entre les montagnes... Le paysage a son charme sous ce décor humide, mais quand le soleil sort c'est quand même mieux, et aujourd'hui nous avons vu le soleil (avec modération et tardivement). 
Malgré tout ce matin chacun s'est préoccupé de se protéger contre la pluie, emballant tout dans des sacs étanches comme si on partait faire du kayak! Ce n'est pas une mince affaire.... et finalement nous avons eu très peu d'eau! C'était quand même mieux comme ça! 
Il faisait encore bien sombre quand nous avons quitté l'albergue: le soleil se lève tard ici... s'il se lève! 
La soirée à l'auberge nous a permis de faire connaissance, sous la houlette de Domingo, notre dévoué hospitalier. Et  ce matin nous avons cheminé les uns avec les autres... en essayant de dépasser les barrières de la langue. 

Nous marchons ici dans une région très verte, bucolique à souhait, entre forêts et prairies asturiennes, avec un petit air d'Autriche ou de Forêt-Noire, de tout petits villages très vieux où parfois on utilise même les horreos, où les sons principaux sont les cris des animaux, vaches, chevaux, moutons, chiens... Les chats courent partout... Les cultures principales sont le maïs, les haricots. 

 

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Le gros effort que nous avons dû fournir fut la montée au mont Fresno dès le début de la journée. Bien sûr après il fallut redescendre, sur un chemin caillouteux et humide... Quand on sait que les Espagnols ne connaissent pas les virages et affrontent les dénivelés directement, on imagine le mal qu'il faut se donner... dans les deux sens! 
En cours de chemin nous avons dépassé le monastère de Cornellana, énorme et en cours de restauration et nous y avons découvert une jolie petite albergue... mais il n'était pas l'heure de s'arrêter! 

 

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Et nous voilà dans la petite ville médiévale de Salas, dans une albergue privée, à quatre français dans une chambre de quatre, Nina, Bruno, Laurent et moi. 
Autour d'un verre au bar nous avons découvert un des miracles du Camino: Colette (originaire du Mexique mais vivant en France) reprend un nouveau camino avec Joao, portugais, connu sur un camino précédent et qui est depuis onze mois devenu son mari! Ultréïa!

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13/09/2015
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