Mon camino primitivo, septembre 2015

24 septembre 2015: de Salceda à Santiago (San Lazaro)

Journée de lumière aujourd'hui! Après une meilleure nuit (nous n'étions que trois dans notre petit dortoir) sans grande gêne de ronflements (Laurent n'est qu'un petit ténor dans ce domaine), nous quittons tranquillement l'albergue de Boni et en prenant notre petit-déjeuner au bar d'en face nous retrouvons Rita (Belgique) dont nous avions fait l'agréable connaissance hier sur le chemin. Du coup nous causons un peu, elle nous explique comment rejoindre l' albergue de San Lazaro à l'entrée de Santiago.

Pendant ce temps le soleil se lève et c'est sous un ciel très lumineux aux tons pastel que nous démarrerons la marche du jour. Enfin un jour sans brouillard!  Nous traverserons de plus en plus de forêts d'eucalyptus, mais aussi de chênes et de chataîgners: magnifique sous le soleil!

Nous nous croyons dans de géantes cathédrales qui se dressent vers le ciel: et suséïa en pleine lumière! Pas besoin de vitraux! Nous nous régalons...

Plus loin, à El Paio, une chapelle se dresse sous des arbres aux feuilles déjà bien dorées: elle est ouverte pour que nous puissions tamponner nos crédentiales, la statue de Ste Lucie, à qui la chapelle est dédiée, nous tend les bras et nous propose sa lumière. Bien sûr je pense très fort à ma petite-fille Lucie....

Et pour couronner cette journée de lumière, nous mettons un pied dans Santiago! La cathédrale, ce sera pour demain, nous nous réservons cette joie pour un moment où nous serons plus frais et dispos... Nous nous installerons à l'albergue San Lazaro, très belle, spacieuse et propre.

Autrefois aussi, les pèlerins se faisaient propres et frais avant d'arriver à Santiago: ils se lavaient dans le rio à Lavacolla que nous avons traversé.

Pèlerins au bord du ruisseau...

Un peu plus loin, à Villamayor, je me suis réjouie de reconnaître la casa où nous avions passé la dernière nuit du camino en 2013.

J'ai évidemment redécouvert aussi le Monte de Gozo et son monument érigé en l'honneur du passage de Jean-Paul II, près de la chapelle San Marcos.

Pas de brouillard cette fois, mais malgré cela, nous n'avons pas trouvé le panorama sur toute la ville: les guides prétendaient que les tours de la cathédrale étaient visibles, dommage!

Nous la verrons demain... comme nous espérons trouver la plupart de nos compagnons de camino, à la Messe du vendredi soir où on actionne le botafumeiro.