Mon camino primitivo, septembre 2015

3 octobre 2015: la Costa da Morte

Ce matin nous nous préparons à quitter Santiago confortablement: ce nouvel épisode passe par la case voiture de location: nous avons réservé une petite voiture, c'est une Toyota Aygo! On ne fait guère plus petit... Mais pour une ancienne pèlerine, c'est  quand même déjà un grand luxe!

Donc dans notre superbe véhicule nous prenons la route vers Negreira et la costa da Morte: ce n'est pas loin de Muxia, mais c'est recommandé par les guides...

Nous rencontrons des zones de brouillard, en particulier près du lac de Fervenza que j'aurais bien voulu voir... Ce n'est pas le bon jour! Tant pis!

Nous avons choisi de dormir dans une pension à Camarinas, petite ville portuaire colorée située face à Muxia, de l'autre côté de la ria de Camarinas (ou de Muxia selon le nom qu'on veut lui donner!).

Ici on vit de la pêche et des cultures, et sans doute beaucoup du tourisme en été. Camarinas est aussi la capitale de la dentelle (activité aussi très pratiquée à Muxia) et on voit des dentellières à l'oeuvre dans leurs boutiques. Quelle dextérité!

A l'hôtel-pension Stella de Mare nous sommes très chaleureusement accueillis, avec bien des conseils pour guider nos pas sur cette magnifique côte qui ne doit son sinistre nom qu'aux naufrages nombreux occasionnés jadis par les rochers dans la mer. Pour agrémenter notre petit séjour, on nous donne une très  jolie chambre avec vue sur mer.

Après avoir déposé nos sacs, nous entreprenons sous un ciel très gris (dommage) une petite balade le long de la côte en voiture et à pied.

Nous avons un peu de mal à trouver le chemin de la chapelle de la Vierge do Monte  qui fait face à Muxia, mais une femme surgit tout à coup des plates-bandes de son jardin et nous explique en français (elle a passé des années en Suisse), avec un grand sourire, comment nous rendre à ce promontoire. Merci à elle, car le panorama sur Muxia et sur le phare Vilan est superbe!

La chapelle sur son promontoire, face à Muxia

Nous poursuivons jusqu'au "faro Vilan", juché sur son énorme rocher de granit rose. Du haut du rocher voisin, on a un belvédère sur le phare, toute la ria et les montagnes environnantes, c'est impressionnant!

Nous continuons encore un peu en voiture sur cette route empierrée mais non goudronnée et poussiéreuse, puis nous poursuivons à pied la balade au-dessus de grandes plages de sable fin,  avec vues sur le phare Vilan: ces vastes espaces dunaires s'insèrent harmonieusement entre les gros rochers qui les dominent, et sont parsemés de plus petits rochers auxquels on a donné des noms comme sur la côte de granit rose de Bretagne.

C'est ensuite le retour à Camarinas...Il ne nous reste plus qu'à partager le plaisir d'un bon repas dans notre pension: pour moi ce sera encore une fois "poulpe à la galicienne" puisque c'est la spécialité de la région!